Cette question résume ce qu’on me demande souvent, et c’est bien légitime!
Aujourd’hui, des outils technologiques se sont démocratisés (capteur FC, home-trainer connectés) et permettent de déterminer relativement facilement puissance maximale aérobie (PMA/VMA) et zones d’entrainement.

Historiquement, ces tests sont surtout réservés aux professionnels, aux athlètes élite, car le matériel est extrêmement onéreux (et les tests aussi), avec une réalisation limitée en centre spécialisé (centres hospitaliers universitaires, instituts de la performance, etc.). Mais ces tests s’adressent à toutes et à tous, même aux débutants! Les protocoles sont adaptés à chaque participant, afin d’obtenir les résultats les plus précis possibles pour bien comprendre l’adaptation individuelle à l’effort et les clés pour personnaliser son entrainement (ni trop fort, ni trop léger : pile la bonne dose!).

eVO2 rend accessible à tous les sportifs des tests et des résultats auparavant réservés aux athlètes professionnels.

Quel(s) intérêt(s) de réaliser un test VO2 PMA/VMA en laboratoire?

Je dirais que l’intérêt principal est ailleurs que dans les valeurs maximales atteintes. Oui, la PMA/VMA est un bon indicateur de la performance. Oui, la VO2max aussi. Mais en dehors de sessions spécifiques, la majorité des entrainements ne se basent pas sur la PMA/VMA. Les compétitions non plus.

Le véritable atout, c’est de connaitre précisément ce qu’il se passe avant.

C’est là où tout se joue, lors des entrainements comme en compétition.

Seuils ventilatoires, seuil aérobie, seuil anaérobie, seuil d’adaptation/inadaptation ventilatoire, point de compensation respiratoire, autant de termes qu’on peut entendre pour parler de la même chose.
En pratique courante, on détermine les zones d’entrainement en cherchant à être spécifique pour l’endurance fondamentale (premier seuil ventilatoire SV1), pour s’entrainer en résistance “au seuil” (deuxième seuil ventilatoire SV2), et parfois en faisant des intervalles à haute intensité (max/supra max à PMA/VMA et au-délà).

La grande limite courante, c’est que ces zones d’entrainement sont définies sur des tranches de % de votre FCmax, qui sont des calculs théoriques. Et que ces zones peuvent être très vastes… et donc très imprécises.
“A quelle FC m’entrainer en endurance fondamentale, quand mes zones d’entrainement théoriques m’indiquent de rester entre 127 et 150?”

Le test PMA/VMA en laboratoire permet justement de définir, ultra-précisément, vos données (FC et puissance) à ces 2 seuils ventilatoires. En pratique, il vous suffit d’adapter votre programme d’entrainement avec ces informations : un entrainement plus spécifique (endurance fondamentale, “seuil”, etc.), ce sont plus de résultats et plus rapidement.

Un gain de temps à tous les niveaux !

N’hésitez pas à vous faire conseiller par un coach/préparateur physique pour tirer tous les bénéfices de ces informations. Vous pouvez prendre contact directement avec les entraineurs partenaires d’eVO2 😉

Les tests VO2 sont réalisables sur ergomètre Cyclus 2 pour cyclistes (route, VTT, CLM, etc.) et sur tapis de course pour coureurs à pied.

Et la mesure des lactates dans tout ça?
C’est la technique dont on entend le plus souvent parler, car l’appareil de mesure est financièrement accessible (environ 500€). Bien que les mesures des lactates sanguins permettent également de définir les zones d’entrainement (on parle souvent du seuil de 4mmol/L), on réalise difficilement plus d’un prélèvement par minute (10 à 20 points pour un test), quand l’échantillonnage des gaz respiratoires se fait toutes les 3 secondes… soit 20 fois plus de mesures! Beaucoup plus de précision donc, mais cela a un prix : les analyseurs d’échanges gazeux coûtent 10 à 20 fois plus cher…

Renseignements et réservations sur www.evo2.lu

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