La majorité des athlètes que je rencontre réalise des tests VO2 périodiques pour :
– objectiver les effets de leur programme d’entrainement ;
– réajuster leurs zones de travail pour la saison à venir ;
– recalibrer leur pratique sur leurs seuils ventilatoires actualisés.

Vous trouverez ci-dessous les extraits du rapport comparatif obtenu.
Dans ce cas, on peut en tirer les conclusions suivantes :

1) 1er seuil ventilatoire (SV1) – endurance fondamentale – seuil d’adaptation ventilatoire
Bien que la FC à SV1 reste relativement stable (139 => 142), la VO2 est passée de 2,77L à 3,15L/min (+14%), et une allure correspondante qui s’est améliorée de 5:10 à 4:44 min/km (8% d’amélioration)!

2) 2nd seuil ventilatoire (SV2) – limite de zone rouge – seuil d’inadaptation ventilatoire
Il est intéressant que les paramètres de FC et d’allure correspondant à SV2 sont restés stables (FC stable à 164-165, allure stable à 3:46-3:47), même si la VO2 est améliorée (3,99 pour 3,86L/min).

3) VO2max
La FCmax atteinte lors du test reste stable à 176 : ce n’est pas ici une valeur particulièrement pertinente car elle est inutile pour l’entrainement, et elle peut être mesurée bien plus haute sur le terrain. L’attention se porte surtout sur l’AMA (allure maximale aérobie) évaluée à 3:09 (contre 3:20 initialement – 5% d’amélioration!), et la VO2max qui passe de 60 à 62mL/min/kg (+3%).

En pratique, quelles conclusions en tirer?

Et bien, tout cela va dépendre une fois encore de vos objectifs, du temps que vous pouvez consacrer à votre entrainement, et donc des préconisations de votre coach!


La théorie recommanderait de réaliser des entrainements spécifiques à ces 3 intensités, avec :
– des sorties longues à SV1,
– des blocs de résistance à SV2 (type 5’/5′),
– et pour finir en beauté des intervalles à haute intensité (basés sur le temps limite à VMA par exemple)

A vous de courir et pédaler !